La FIFA a levé le voile sur un élément crucial du Mondial 2026. Trois jours avant le tirage au sort officiel, l’instance internationale a révélé les stades qui accueilleront les matchs de phase de groupes du Canada, des États-Unis et du Mexique. Une information stratégique pour les supporters qui pourront désormais anticiper leurs déplacements, même si les adversaires ne seront connus que vendredi.
Le Canada partagé entre Toronto et Vancouver
Les Canucks entameront leur aventure mondiale le 12 juin au stade de Toronto, devant leur public. Cette enceinte mythique du football canadien accueillera le coup d’envoi de l’équipe dirigée par Jesse Marsch. Mais les joueurs devront ensuite traverser le pays pour leurs deux matchs suivants.
Les 18 et 24 juin, Vancouver prendra le relais et hébergera les deuxième et troisième rencontres de la phase de groupes. Ce choix géographique permet à la Fédération canadienne de toucher ses deux principaux bassins de supporters, l’Est et l’Ouest du pays. Une logistique complexe pour l’équipe, qui devra gérer un décalage horaire de trois heures entre ses bases.
Les États-Unis entre Californie et Washington
Les Américains profiteront d’un avantage certain avec deux matchs sur trois à domicile, au stade de Los Angeles. Leur entrée en lice le 12 juin et leur troisième confrontation le 25 juin se dérouleront dans cette enceinte ultramoderne, capable d’accueillir plus de 70 000 spectateurs.
Entre ces deux rendez-vous californiens, l’équipe de Gregg Berhalter fera escale au stade de Seattle le 19 juin. Cette ville du Nord-Ouest américain possède une culture footballistique solide, portée par les Sounders en MLS. Les États-Unis bénéficient ainsi d’un calendrier équilibré, avec deux côtes maritimes représentées et des déplacements limités.
Un programme pensé pour les supporters
Cette répartition sur la côte Ouest évite aux joueurs américains de traverser l’intégralité du pays entre deux matchs. Les distances restent considérables, mais rien de comparable avec un Los Angeles-Miami qui aurait représenté près de 4 500 kilomètres. La FIFA a manifestement cherché à optimiser la logistique pour la sélection locale.
Le Mexique fidèle à ses bastions historiques
Les Mexicains inaugureront le tournoi dès le 11 juin au stade Ciudad de México, leur forteresse habituelle. Cette enceinte située à 2 240 mètres d’altitude offre un avantage physiologique indéniable face aux adversaires peu habitués à l’altitude. Le troisième match, programmé le 24 juin, se jouera également dans la capitale.
Entre-temps, le 18 juin, l’équipe d’El Tri se déplacera au stade de Guadalajara. Cette deuxième ville du pays vibre intensément pour le football et promet une ambiance bouillante. Le Mexique conserve ainsi ses deux places fortes traditionnelles, là où l’équipe nationale affiche ses meilleurs résultats.
Le tirage au sort déterminera les affiches
Ces annonces posent le premier cadre d’un Mondial hors norme. Le tirage prévu vendredi à Washington complétera le tableau en désignant les adversaires de chaque nation hôte. Les supporters pourront alors planifier précisément leurs voyages et la FIFA ouvrira la première phase de vente des billets le 11 décembre.
Cette organisation tripartite représente un défi logistique majeur, avec seize villes réparties sur trois pays et plusieurs fuseaux horaires. Les trois nations hôtes espèrent transformer cet avantage territorial en parcours mémorable, avec l’objectif secret de se croiser le plus tard possible dans la compétition.


