À quelques heures du tirage au sort historique du Mondial 2026, l’intelligence artificielle a dévoilé ses prédictions sur la composition des groupes. L’Albiceleste pourrait hériter d’un défi corsé, tandis que plusieurs favoris se frotteraient à des adversaires redoutables dès la phase de poules.
Le suspense avant la cérémonie de Washington
La planète football retient son souffle. Ce vendredi 5 décembre à 20h (heure française), le Kennedy Center de Washington accueillera le tirage au sort du premier Mondial à 48 équipes. Une révolution dans l’histoire de la compétition, avec trois nations hôtes pour la première fois : Mexique, Canada et États-Unis. Mais les fans n’ont pas attendu le verdict officiel pour spéculer. Plusieurs outils d’intelligence artificielle, dont ChatGPT et Gemini, ont simulé l’exercice en tenant compte des règles strictes de la FIFA.
Les algorithmes ont planché sur les données du classement FIFA, les contraintes géographiques et les performances récentes des sélections. Leur mission ? Anticiper comment pourraient se dessiner les 12 groupes de quatre, sachant que seuls les deux premiers et les huit meilleurs troisièmes accéderont aux seizièmes de finale. Une équation complexe qui laisse entrevoir des scénarios palpitants.
L’Argentine dans l’œil du cyclone selon les projections
D’après les simulations réalisées par différentes IA, l’Argentine pourrait se retrouver dans plusieurs configurations. La plus courante la place dans un groupe exigeant, accompagnée de Croatie, tête de série européenne redoutable après ses performances en Russie 2018 et au Qatar 2022. L’intelligence artificielle de Google, Gemini, va encore plus loin en ajoutant Tunisie et Nouvelle-Zélande dans ce groupe E.
D’autres projections évoquent un face-à-face avec le Japon, sélection asiatique en pleine progression, l’Écosse qui revient sur la scène mondiale après 28 ans d’absence, et le Ghana. Les Nippons ont impressionné lors des dernières compétitions internationales, tandis que les Écossais ont dominé leur groupe de qualification devant le Danemark et la Grèce.
Certaines prédictions placent même l’Albiceleste face à son « fantôme » : l’Arabie Saoudite. Vous vous souvenez ? Cette sélection avait infligé l’une des plus grosses surprises du Qatar 2022 en battant l’Argentine 2-1 lors du premier match de la compétition. Un adversaire que Lionel Scaloni ne prendra pas à la légère.
Les têtes de serie et leurs chemins divergents
La FIFA a confirmé que les trois pays organisateurs occuperont automatiquement les positions de têtes de série : Mexique dans le groupe A, Canada dans le groupe B et États-Unis dans le groupe D. Cette répartition garantit qu’aucune nation hôte ne se heurtera aux autres avant les phases à élimination directe.
Mais voici la grande nouveauté qui fait saliver les tacticiens : l’Espagne (première au classement FIFA) et l’Argentine (deuxième) seront placées dans des moitiés de tableau opposées. Cela signifie qu’en cas de parcours sans faute, ces deux mastodontes ne pourraient s’affronter qu’en finale. Le même principe s’applique à la France (troisième) et l’Angleterre (quatrième). Une stratégie inédite de la part de la FIFA, qui cherche à éviter les éliminations précoces entre géants du football mondial.
Le chapeau 1 réunit donc un plateau de rêve : outre les trois hôtes, on y trouve Espagne, Argentine, France, Angleterre, Brésil, Portugal, Pays-Bas, Belgique et Allemagne. Du très, très lourd.
Des « groupes de la mort » identifiés par les machines
Plusieurs IA s’accordent sur l’existence de groupes particulièrement relevés. ChatGPT pointe notamment un groupe hypothétique réunissant Argentine, Croatie, Arabie Saoudite et République Tchèque (si cette dernière se qualifie via les barrages européens). Un mélange explosif qui obligerait la Scaloneta à rester concentrée dès le coup d’envoi.
D’autres simulations évoquent un groupe terrifiant avec l’Espagne, Colombie, Tunisie et Italie (en cas de qualification des Transalpins). La Roja affronterait ainsi des adversaires physiques, tactiquement redoutables et habitués aux grands rendez-vous.
Gemini identifie également un groupe E potentiellement explosif, où l’Espagne croiserait le fer avec la Colombie, équipe sud-américaine en pleine renaissance sous la houlette de son sélectionneur, la Tunisie et un représentant européen issu des barrages. Les Cafeteros ont retrouvé leur lustre d’antan et figurent désormais parmi les outsiders sérieux du tournoi.
Pour le Brésil, plusieurs projections le placent dans un groupe relativement équilibré mais non sans danger, face à la Croatie, Panama et Jordanie. Les Auriverde devront se méfier des Croates, habitués à jouer les trouble-fêtes dans les compétitions majeures.
Les contraintes qui façonnent le tirage
Pourquoi ces prédictions varient-elles autant ? Parce que les règles du tirage imposent des restrictions géographiques strictes. Aucune sélection ne peut affronter un pays de sa propre confédération en phase de poules, sauf pour l’UEFA. Avec 16 représentants européens sur 48 participants, il est mathématiquement impossible d’éviter certains doublons. Ainsi, quatre groupes contiendront obligatoirement deux formations du Vieux Continent.
Cette exception crée des équations complexes pour l’IA. Par exemple, l’Argentine ne peut pas tomber dans le même groupe que Colombie, Uruguay, Équateur, Paraguay ou toute autre nation de la CONMEBOL. Même logique pour les pays africains entre eux, asiatiques entre eux, etc.
Les six dernières places disponibles seront attribuées via les barrages : quatre pour l’UEFA (qui verra s’affronter des nations comme l’Italie, Pays de Galles, Pologne, Tchéquie, Suède ou encore Turquie) et deux pour les barrages intercontinentaux impliquant Bolivie, Jamaïque, Irak, Nouvelle-Calédonie, Suriname et la République Démocratique du Congo.
Le Mexique face à un calendrier piégé ?
En tant que pays organisateur, le Mexique inaugurera le tournoi le 11 juin 2026 au mythique Stade Azteca. Selon les simulations, l’équipe de Javier Aguirre pourrait affronter la Suisse, Arabie Saoudite et Nouvelle-Zélande dans le groupe A. D’autres prédictions évoquent un scénario plus corsé avec Colombie, Égypte et Jordanie.
Le Tricolor bénéficie d’un avantage logistique en jouant à domicile, mais la pression sera immense. Les supporters mexicains n’accepteront rien d’autre qu’une qualification confortable. Le calendrier prévoit que les matches du Mexique se dérouleront principalement entre Mexico, Guadalajara et Monterrey, minimisant les déplacements pour la sélection aztèque.
États-Unis et Canada : des débuts scrutés
Les États-Unis débuteront leur Mondial le 12 juin au SoFi Stadium d’Inglewood, en Californie. ChatGPT prédit qu’ils pourraient affronter l’Écosse, Corée du Sud et un qualifié européen. Un groupe équilibré où la Team USA devra s’imposer rapidement pour éviter les mauvaises surprises.
Le Canada, pour sa deuxième participation consécutive à une Coupe du monde, pourrait hériter du Japon, Norvège et Cap-Vert selon certaines IA. Les Canucks, emmenés par Alphonso Davies, espèrent créer la surprise après leur parcours encourageant au Qatar 2022.
Le spectacle avant les hostilités
La cérémonie du tirage au sort s’annonce grandiose. La FIFA a confirmé la présence de stars mondiales : le top-model Heidi Klum et l’acteur Kevin Hart assureront la présentation. Côté musical, Andrea Bocelli, Robbie Williams, Nicole Scherzinger et les légendaires Village People se produiront sur scène.
Des icônes du sport viendront également piocher les boules : Tom Brady (football américain), Wayne Gretzky (hockey), Shaquille O’Neal (basket) et Aaron Judge (baseball). Une manière pour la FIFA de souligner le caractère multiculturel de cet événement organisé en Amérique du Nord.
Pour l’Argentine, Lionel Scaloni et le président de l’AFA Claudio « Chiqui » Tapia représenteront la nation lors de cette cérémonie. Le sélectionneur argentin participera même à un segment spécial, probablement pour rappeler le sacre qatari de 2022.
Un format qui chamboule les certitudes
Avec 48 équipes réparties en 12 groupes, le tournoi totalisera 104 matches, un record absolu. Les deux premiers de chaque poule se qualifieront automatiquement pour les seizièmes de finale, rejoints par les huit meilleurs troisièmes. Cette innovation augmente considérablement les chances de survie des sélections moyennes.
Mais attention : le classement des meilleurs troisièmes pourrait réserver des surprises. Une défaite au mauvais moment ou un goal-average défavorable pourrait éliminer une équipe pourtant compétitive. Les stratégies de gestion de groupe prendront une dimension inédite. Faut-il tout donner dès le premier match ou temporiser pour préserver ses forces ?
La finale est programmée le 19 juillet 2026 au MetLife Stadium de New York/New Jersey. Entre-temps, 16 stades répartis dans les trois pays accueilleront les rencontres, du BC Place de Vancouver au Hard Rock Stadium de Miami.
Les favoris selon les bookmakers et l’IA
Au-delà des groupes, les algorithmes ont analysé les probabilités de victoire finale. Sans surprise, la France figure en tête des pronostics, suivie de près par l’Argentine et le Brésil. L’Angleterre et l’Espagne complètent le top 5 des favoris selon les cotes des paris sportifs intégrées dans les calculs de l’IA.
Mais le football réserve toujours des surprises. Qui aurait parié sur la victoire du Maroc contre l’Espagne au Qatar ? Ou sur l’élimination prématurée de l’Allemagne en phase de poules lors du Mondial russe de 2018 ? Les Lions de l’Atlas, justement, figurent parmi les outsiders les plus cités par les IA pour créer la sensation en 2026. Leur demi-finale historique au Qatar a marqué les esprits.
L’attente insoutenable avant le verdict
Les simulations de l’intelligence artificielle offrent un aperçu fascinant, mais le tirage réel pourrait réserver bien des rebondissements. La loterie du sport échappe aux algorithmes : une boule qui roule différemment, un geste machinal qui change tout. Voilà ce qui fait le sel de ces cérémonies qui captivent des centaines de millions de téléspectateurs à travers le monde.
En France, le tirage sera diffusé en direct sur plusieurs chaînes, permettant aux supporters de découvrir en temps réel le parcours de leurs favoris. Pour l’Argentine, les chaînes Telefe, TyC Sports et DSports retransmettront l’événement, tandis que la plateforme FIFA+ proposera un streaming gratuit dans le monde entier.
Une chose est certaine : à partir de vendredi soir, les discussions enflammées rempliront les cafés, les réseaux sociaux et les rédactions sportives. Chacun y ira de son pronostic, de son groupe idéal, de ses craintes et de ses espoirs. Et dans six mois, le ballon roulera enfin. Là où l’intelligence artificielle s’arrête, où les prédictions cèdent la place aux exploits humains, aux drames et aux moments de grâce qui font vibrer la planète football. Le Mondial 2026 promet d’être historique, peu importe ce que diront les algorithmes ce vendredi.

