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Maroc-Brésil à la Coupe du monde 2026 : les Lions de l’Atlas retrouvent la Seleção

Maroc-Brésil à la Coupe du monde 2026 : les Lions de l'Atlas retrouvent la Seleção

Le tirage au sort de la Coupe du monde 2026 a placé le Maroc dans le groupe C aux côtés du Brésil, de l’Écosse et d’Haïti. Pour leur septième participation mondiale et leur troisième consécutive, les Lions de l’Atlas héritent d’un groupe qui rappelle étrangement celui de 1998. Une configuration qui promet des retrouvailles électriques avec la Seleção et deux adversaires à ne surtout pas négliger.

Un groupe qui sent bon le déjà-vu

Le football a parfois des airs de rediffusion. En 1998, le Maroc affrontait déjà le Brésil et l’Écosse dans sa poule, complétée alors par la Norvège. Vingt-huit ans plus tard, l’histoire bégaie avec une différence notable : Haïti remplace les Scandinaves. Cette répétition n’est pas qu’une anecdote pour les passionnés de statistiques. Elle illustre surtout la constance du football marocain face aux mêmes géants européens et sud-américains.

Depuis leur demi-finale historique au Qatar en 2022, les Lions de l’Atlas ne jouent plus dans la même catégorie aux yeux du monde. Première nation africaine et arabe à atteindre le dernier carré d’un Mondial, l’équipe de Walid Regragui arrive au Canada, aux États-Unis et au Mexique avec des ambitions décuplées. La pression aussi.

Le Brésil, ce monstre aux cinq étoiles

Parler du Brésil comme simple adversaire serait presque insultant. Cinq titres mondiaux, une tradition offensive qui fait rêver les terrains de Copacabana aux pelouses synthétiques de banlieue, la Seleção incarne ce que le football a de plus spectaculaire. Leur présence dans le groupe transforme chaque match en examen de passage.

Les Marocains le savent : affronter les Brésiliens demande une préparation tactique millimétrée. Défensivement, l’équipe devra reproduire la solidité qui a fait sa force au Qatar. Avec Yassine Bounou dans les cages, Noussair Mazraoui et Achraf Hakimi sur les côtés, la colonne vertébrale défensive tient la route face aux meilleurs. Reste à concrétiser les occasions contre une défense brésilienne parfois vulnérable.

Pos Pays MJ G N P BP BC DB Pts
1 Brésil 0 0 0 0 0 0 0 0
2 Maroc 0 0 0 0 0 0 0 0
3 Haïti 0 0 0 0 0 0 0 0
4 Écosse 0 0 0 0 0 0 0 0

L’Écosse et Haïti : deux pièges différents

L’Écosse revient sur la scène mondiale après des années d’absence. Les Écossais pratiquent un football physique, direct, qui ne laisse aucun répit. Leurs montées en puissance dans les duels et leur intensité dans les transitions rapides peuvent déstabiliser des formations plus techniques. Le Maroc devra imposer son jeu sans se laisser embarquer dans une bataille physique où les Britanniques excellent.

Haïti représente l’inconnue du groupe. Leur première participation depuis près de cinquante ans fait d’eux les outsiders absolus. Cette position d’underdog peut jouer en leur faveur : aucune pression, tout à prouver, une énergie débordante. Les Caraïbiens n’ont rien à perdre, ce qui les rend imprévisibles et potentiellement dangereux. Un faux pas contre eux compromettrait sérieusement les chances marocaines de qualification.

Une qualification qui passe par la régularité

Dans ce groupe relevé, le Maroc ne peut se permettre aucun relâchement. Le Brésil partira favori, mais les deux places qualificatives restent accessibles pour qui affiche de la constance. Sofyan Amrabat au milieu devra reproduire ses performances qataries, orchestrant le jeu et cassant les transitions adverses. Devant, les talents émergents issus des championnats européens auront l’occasion de briller sur la plus grande scène.

Le système à 48 équipes réparties en douze groupes de quatre modifie la donne. Les deux premiers de chaque poule se qualifient automatiquement pour les huitièmes de finale, rejoints par les huit meilleurs troisièmes. Cette mécanique offre davantage de marge d’erreur qu’auparavant, mais encourage aussi la prudence. Un match nul contre l’Écosse et une victoire face à Haïti pourraient suffire si le Brésil domine le groupe.

Quand l’Afrique porte ses espoirs

Au-delà des résultats sportifs, cette Coupe du monde 2026 représente bien plus pour le continent africain. Le Maroc ne défend pas seulement ses couleurs nationales mais incarne les aspirations de tout un continent qui veut prouver sa légitimité au plus haut niveau. La demi-finale de 2022 a ouvert une brèche. Les Lions doivent maintenant confirmer que cette performance n’était pas un accident mais le début d’une ère nouvelle.

Les autres nations africaines engagées – Afrique du Sud, Côte d’Ivoire, Tunisie, Égypte, Sénégal, Algérie, Cap-Vert et Ghana – regarderont de près le parcours marocain. Chaque victoire des Lions renforce la crédibilité du football africain. Chaque performance solide démontre que les équipes du continent peuvent rivaliser avec n’importe qui.

Le Mondial 2026 commence dans quelques mois. Le Maroc a rendez-vous avec son histoire, face à des adversaires qui connaissent la musique mondiale. Le groupe C promet du spectacle, des émotions et cette tension particulière qui fait vibrer les stades. Les Lions de l’Atlas sont prévenus : rien ne sera offert, tout devra être arraché.

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