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La FIFA annonce des primes record pour les 48 sélections

La FIFA annonce des primes record pour les 48 sélections

Le champion du monde empochera 50 millions de dollars. Réuni en congrès au Qatar ce mardi, le Conseil de la FIFA a validé une enveloppe globale de 727 millions de dollars pour le Mondial nord-américain. Une hausse de 50 % par rapport à l’édition qatarie, qui reflète l’élargissement du tournoi à 48 équipes.

50 millions pour le vainqueur

L’Argentine avait touché 47 millions de dollars après son sacre à Doha en décembre 2022. Le futur champion du monde 2026 recevra 50 millions, soit trois millions supplémentaires. Une progression modeste en apparence, mais qui s’inscrit dans une refonte complète de la grille des récompenses.

Le finaliste malheureux repartira avec 33 millions de dollars. La France, battue par l’Albiceleste il y a trois ans, avait encaissé 30 millions. Le troisième du tournoi percevra 29 millions, le quatrième 27 millions. Ces montants marquent une revalorisation sensible pour les équipes qui atteindront le dernier carré.

Une enveloppe globale de 655 millions pour les primes sportives

Sur les 727 millions annoncés par la FIFA, 655 millions seront distribués sous forme de primes liées aux résultats. Le reste servira à couvrir les frais de préparation des fédérations. Chaque équipe qualifiée recevra ainsi 1,5 million de dollars avant même le coup d’envoi du 11 juin à l’Estadio Azteca.

Cette garantie minimale assure à toutes les fédérations participantes un revenu d’au moins 10,5 millions de dollars. Pour certaines nations qui disputeront leur premier Mondial ou qui peinent à financer leurs structures, cette somme représente un apport considérable. Le Panama, la Jamaïque ou encore la Nouvelle-Zélande profiteront pleinement de cette manne.

Une grille adaptée au format à 48 équipes

Le passage de 32 à 48 sélections a conduit la FIFA à repenser entièrement la distribution des gains. Les équipes éliminées en huitièmes de finale (du 9e au 16e rang) toucheront 15 millions de dollars. Celles qui chuteront en phase de groupes sans atteindre les matchs à élimination directe se partageront deux paliers : 11 millions pour les formations classées du 17e au 32e rang, 9 millions pour celles reléguées entre la 33e et la 48e place.

Les quart-de-finalistes malheureux (5e au 8e rang) repartiront avec 19 millions. Un montant qui dépasse ce que le vainqueur du Mondial 1998 avait empoché à l’époque. L’inflation des primes traduit l’explosion des revenus générés par la compétition, entre droits télévisés, sponsors et billetterie.

Une hausse de 50 % par rapport au Qatar

En 2022, la FIFA avait distribué un peu plus de 400 millions de dollars, présentés alors comme un record historique. Cette somme représentait déjà une augmentation de 10 % par rapport à la Russie 2018. Le bond vers 655 millions en 2026 confirme l’accélération des enjeux financiers autour du football mondial.

Cette annonce intervient quelques jours après le tirage au sort des groupes réalisé le 5 décembre à Washington. Le calendrier complet a été dévoilé dans la foulée, avec un match d’ouverture entre le Mexique et l’Afrique du Sud programmé le jeudi 11 juin. La finale se tiendra le 19 juillet au MetLife Stadium de New York.

Ce que cela représente pour les Bleus

Pour la Fédération française de football, ces montants constituent un enjeu budgétaire majeur. Une élimination précoce rapporterait au minimum 10,5 millions de dollars. Un parcours jusqu’en finale garantirait entre 33 et 50 millions selon l’issue du match. De quoi financer plusieurs années de développement du football amateur et des infrastructures de formation.

Les prochains mois permettront aux 48 sélections qualifiées d’affiner leur préparation. Avec des primes aussi élevées, chaque tour franchi prend une dimension sportive et économique sans précédent.