Le Paris Saint-Germain a enregistré une perte de 224,3 millions d’euros la saison dernière, contre 124,2 millions d’euros la saison précédente, qui s’est terminée en France en mars 2020 avec la crise Covid.
Ces chiffres figurent dans le rapport publié jeudi par la Direction nationale de contrôle et de gestion (DNCG), organe de contrôle de la Ligue de football professionnel (LFP), qui met en évidence le marasme économique qu’ont traversé la quasi-totalité des clubs français, et notamment le PSG.
Lors de la saison 2020-2021, le club de la capitale a représenté 35% des pertes de l’ensemble de l’élite, qui a clôturé avec un résultat négatif de 646 millions d’euros.
Loin derrière le PSG se trouvent Lyon avec 107 millions d’euros de pertes, Marseille (76 millions d’euros) et Bordeaux (67 millions d’euros).
Ces pertes s’expliquent en grande partie par une baisse de 95 % des recettes des matchs (principalement la billetterie) en raison des restrictions liées au coronavirus.
À l’opposé, les droits audiovisuels se sont redressés de 21 % pour atteindre 835,7 millions, sans toutefois atteindre les niveaux de la saison 2018-2019.
Du côté des dépenses, la masse salariale a augmenté de 9 % pour atteindre 1,24 milliard d’euros et les cotisations sociales de 23 % pour atteindre 347 millions d’euros. Les joueurs professionnels ont absorbé 934,4 millions de ces montants, soit une hausse de 9 %, tandis que 124,6 millions sont allés aux entraîneurs et aux coaches (+38 %).
Le PSG a dépensé à lui seul 503 millions d’euros pour la masse salariale (31,7 % du total de tous les clubs de première division), soit une augmentation de 21 % en un an.
Les droits TV ont rapporté 201,8 millions, dont 146 millions pour sa participation à la Ligue des champions, où il a atteint les demi-finales. Les matchs Ligue 1 ont rapporté 50,2 millions d’euros de droits TV et les autres compétitions 5,6 millions d’euros.
Les clubs français de première division ont vendu 50 joueurs à l’étranger la saison dernière pour 302,7 millions d’euros, tandis que dans l’autre sens, ils ont acheté 61 joueurs pour 345,5 millions d’euros.